Premier amour
Mon amour, Mon premier amour
Je ne t’ai jamais dit je t’aime
Les mots sont restés sourds
Au fond de moi, mon premier amour,
Les oiseaux d’enchantements
Pépient encore en te voyant
Ils tournoient autour de mon âme
Brûlant mon cœur de sarcasmes
Je ne peux avouer ce bonheur
Qui fait mon malheur
Mon esprit bouillonne
Mon corps en fusionne
Le printemps dans mes veines
Ne fait qu’accroitre ma peine
Mon cri d’amour reste bloqué
Je ne peux te parler
Mon amour, Mon premier amour
Je ne t’ai jamais dit je t’aime
Les mots sont restés sourds
Au fond de moi, mon premier amour,
Voici l’été et ses serments
Le feu du soleil apaise mes sentiments
La nature plantureuse et déployée
Me berce de sa sensualité
Je veux te prendre et t’épouser
T’embrasser et t’embraser
A tes pieds des châteaux
Des trésors, rien n’est assez beau
à déposer pour t’honorer
car tu es beauté incarnée
et jamais je ne saurai
correctement te l’avouer
Mon amour, Mon premier amour
Je ne t’ai jamais dit je t’aime
Les mots sont restés sourds
Au fond de moi, mon premier amour,
L’automne est déjà là
J’ai toujours ces mots au fond de moi
La vie s’écoule de mes bras
Qui se languissent de toi
Je tente d’écrire
Ce que je n’ai pu te dire
Le roux des feuilles mortes
Sont comme des portes
Que je ne t’ouvrirai pas
Car tu n’es déjà plus là
Je suis seul maintenant
Et je ne serai jamais ton amant
Mon amour, Mon premier amour
Je ne t’ai jamais dit je t’aime
Les mots sont restés sourds
Au fond de moi, mon premier amour,
Le froid de l’hiver m’étreint
Le monde est noir, glacé, malsain
Les mots ont pourri
Dans l’humus de ma vie
Finirai-je mon existence
Sans te revoir y donner sens ?
Tu es loin, épousée, maman heureuse
Oubliée de ma flamme peureuse
Et même si l’on se retrouvait
Oserais-je enfin t’avouer
Que dans mon éternelle faiblesse
Tu es mon premier amour de jeunesse