Premier amour

Publié le par paul geister

Mon amour, Mon premier amour

Je ne t’ai jamais dit je t’aime

Les mots sont restés sourds

Au fond de moi, mon premier amour,

 

Les oiseaux d’enchantements

Pépient encore en te voyant

Ils tournoient autour de mon âme

Brûlant mon cœur de sarcasmes

Je ne peux avouer ce bonheur

Qui fait mon malheur

Mon esprit bouillonne

Mon corps en fusionne

Le printemps dans mes veines

Ne fait qu’accroitre ma peine

Mon cri d’amour reste bloqué

Je ne peux te parler

 

Mon amour, Mon premier amour

Je ne t’ai jamais dit je t’aime

Les mots sont restés sourds

Au fond de moi, mon premier amour,

 

 

Voici l’été et ses serments

Le feu du soleil apaise mes sentiments

La nature plantureuse et déployée

Me berce de sa sensualité

Je veux te prendre et t’épouser

T’embrasser et t’embraser

A tes pieds des châteaux

Des trésors, rien n’est assez beau

à déposer pour t’honorer

car tu es beauté incarnée

et jamais je ne saurai

correctement te l’avouer

 

Mon amour, Mon premier amour

Je ne t’ai jamais dit je t’aime

Les mots sont restés sourds

Au fond de moi, mon premier amour,

 

 

L’automne est déjà là

J’ai toujours ces mots au fond de moi

La vie s’écoule de mes bras

Qui se languissent de toi

Je tente d’écrire

Ce que je n’ai pu te dire

Le roux des feuilles mortes

Sont comme des portes

Que je ne t’ouvrirai pas

Car tu n’es déjà plus là

Je suis seul maintenant

Et je ne serai jamais ton amant

 

Mon amour, Mon premier amour

Je ne t’ai jamais dit je t’aime

Les mots sont restés sourds

Au fond de moi, mon premier amour,

 

 

Le froid de l’hiver m’étreint

Le monde est noir, glacé, malsain

Les mots ont pourri

Dans l’humus de ma vie

Finirai-je mon existence

Sans te revoir y donner sens ?

Tu es loin, épousée, maman heureuse

Oubliée de ma flamme peureuse

Et même si l’on se retrouvait

Oserais-je enfin t’avouer

Que dans mon éternelle faiblesse

Tu es mon premier amour de jeunesse

Publié dans jeux d'écriture

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article